Tout commence avec l'association de plusieurs instruments de genres différents sur une même bande son?.
Pas évident a la base quant en 1875 nous en sommes qu'à l'ère du premier téléphone et que le premier enregistrement sera réalisé par "Mrs "s'il vous plait"...Un peu de respect...
"Thomas Edison" en 1877 qui fera selon les dires un enregistrement sur un rouleau"tube pour les connaisseurs".
Ce qui va ouvrir les portes de l'amplification instruments, des micros, haut-parleurs,mélangeurs et de toute la suite...En gros de la sonorisation.
Bien plus tard ont commencé les enregistrements en direct... Les musiciens jouait ensemble dans une pièce acoustiquement insonorisé...
Enfin... imaginé le son d"une guitare acoustique couverte par une batterie une basse un piano et j'en passe...
Il fallait mettre des mouchoirs sur les cuivres pour que le chanteur ou la chanteuse puisse passer sa voie.
Heureusement son arrivée les multipistes 2, 4, 8 pistes au début...
Quel musicien ne sait pas aujourd'hui que les beatles n'avait que 4 a 8 pistes pour enregistrer leurs premiers albums vinyles
et il était super heureux "super lovely humm!!!!parce qu'il n'existait rien d'autre. Je cite les beatles pour leur popularité...
mais il y en beaucoup d'autre à la mème époque qui ont galéré pour sortir du super son avec souvent de faibles moyens.
Il faut bien penser qu'à cette époque le re-re était mal venu...hé oui... faire et refaire des prises coutait de l'argent.
Donc tu avais intérêt à connaitre ta partie a donf et pas venir en studio avec ta chose et ton couteau.
j'me la pète un peu sur se coups-la. Car je connais des anciens..."ne le dit le à personne! ".
Pour faire coure sont apparu les 16 32 et plus analogiques pour arriver à ce jour avec des multipistes numériques sans limites ou presque...
nous sommes à l'ère informatique multi inteligente...Super cool...génial...
j'm'en tape tellement c'est trop facile de faire de la musique avec mon ordinateur a trois balles humf...humf...
Bon!... Il est clair que l'histoire du son est toute une épopée de gens actifs et créatifs...La liste serais trop longue pour les siter et c'est bien dommage.
si tu à un peu de temps...penche toi sur leurs histoires, Tu trouvera ton bonheur sur le net. Il y a beaucoup de passionnés.
Pour en finir avant de passer dans le vif du sujet... La technologie c'est génial, mais le talent c'est mieux.
Alors si tu as du talent et un peu de matos,Mettons nous au travail de ce pas.
Pour éclaircir l'utilisation d'une tranche ou "voie" si vous préférez, penchons nous sur l'anatomie de celle-ci. Cela vous permettra de comprendre l'architecture d'une console (ou table) de mixage. Voici l'exemple ci-dessous d'un modèle classique.
Pour comprendre une console d'enregistrement/mixage, il faut commencer par apprendre à manipuler une tranche et ensuite multiplier cet acquis par le nombre de tranches présentes sur sa console.
La meilleur façon d'aborder une console même imposante pour la première fois, c'est de la regarder à la verticale et de partir d'un signal pour ensuite en déduire son cheminement au travers des circuits.
Une tranche, ou voie, correspond donc à une entrée qui peut être de plusieurs types (Microphone, ligne...). Le signal entrant va ensuite passer par plusieurs étapes de traitement qui vont du préamplificateur à l'égalisation, en passant par des effets (via les départs d'effets Aux 1 à 4 sur la photo ci-dessus), la balance (droite/gauche), le routage (activation de l'envoi du signal vers des sous groupes par exemple), le mode d'écoute (solo,mute) et enfin le fader, ce curseur linéaire situé en bas de chaque tranche et qui comme son nom l'indique est un atténuateur (et donc pas un gain) de niveau du signal.
Ce qui est intéressant, c'est que quand nous avons assimilé le principe d'une voie, on peut l'appliquer pratiquement à n'importe quel type de console, de la plus modeste à la plus imposante.
Elément essenciel du traitement du signal,le préamplificateur va en quelque sorte conformer le niveau du signal entrant et vous proposer de l'ajuster comme il se doit.
Par exemple un microphone n'a pas la même impédance de signal qu'un instrument électronique ou d'une guitare électrique.
Le rôle du préamplificateur va donc être de proposer le calibrage du niveau de signal entrant, d'une part, par le choix de prise d'entrée adaptée (Micro, Ligne, Instrument), d'autre part en agissant manuellement sur le gain via le potentiomètre rotatif prévu à cet effet et situé en général tout en haut de la tranche.
Les mieux équipées proposeront une alimentation pour les microphones statiques (alimentation phantom 48V) commutable par voie.
Un inverseur de phase peut compléter ce module ainsi qu'un filtre coupe bas (pour supprimer tout bruit de fond par exemple en dessous, selon les cas de 50 Hz ou 30 Hz).
On devrait plutôt dire filtre d'égalisation car il s'agit bien d'un filtre.
L'EQ permet de colorer (ou de décolorer selon vos besoins). On peut en trouver de deux formes basiques sur la plupart des consoles: graphiques pour les modèles très basiques (un grave autour de 80 Hz, un aigu vers 12 kHz et quand il y a un médium, on le trouve autour de 2,5 kHz, et une variation de + ou - 15 dB, comme sur les VLZ 3 Mackie) et semi paramétriques pour les autres.
Là aussi, des habitudes veulent que ce soit la bande médium qui soit variable en fréquence (un balayage de 800 Hz à 2,5 kHz par exemple), en largeur de bande (Q) et en gain.
On doit logiquement penser à atténuer certaines fréquences trop présentes dans certains sons plutôt que d'en ajouter.
Il faut aussi penser globalement, c'est-à-dire ne pas passer des heures à ciseler un son de base (en passant la voie en mode Solo par exemple) et s'apercevoir ensuite que le son ne rentre pas dans le Mixage, c'est-à-dire qu'il s'équilibre mal avec les autres sons.
L'égalisation est donc à manipuler avec prudence.
Si la console ne possède pas d'effets internes (intègrés), on est toujours confronté à la question:
comment brancher notre réverbération "ou autre effet" externe et comment doser chaque voie par rapport à ceux-ci ? Imaginons aussi que notre bonne vieille pédale de Delay nous apporte encore quelque satisfaction, pouquoi ne pas en profiter ? Le principe est simple: pour chaque voie de console, on peut déterminer si oui ou non, et dans quelle proportion, le signal doit passer par un effet.
C'est à ce stade qu'on réalise que l'effet en final intercalé entre les sorties générales de la console et un système d'enregistrement par exemple est une mauvaise idée ! et pourtant cela se voit encore ici ou là...Imaginez en Auxiliaire 1 (il y en a au minimum deux par voies et dans le meilleur des cas six) une réverbération, c'est-à-dire que les sorties jack 6.35, RCA ou XLR d'Aux 1 vont entrer dans le module de réverbération et que la paire de sortie de la dite réverbération va entrer, selon le type de console, soit sur des voies normales (entrées ligne), soit sur des retours Aux.
On fait faire une boucle au signal, le baladant au travers de l'effet et on le fait revenir.
Sur ma voie 1 (Aux 1), je décide d'avoir l'effet reverb sur ma voix, départ à 50%, mais sur la voie 3 (Aux 1 toujours), comme pour la tranche du bassiste, qui lui, est totalement allergique aux réverbes (et pour cause !), donc, départ à zéro ! Et ainsi de suite, car comme pour la basse, le pied de grosse caisse n'aime pas la réverb, mais la caisse claire, oui, etc.
On notera la fonction très pratique, mais pas toujours présente, nommée Pre/Post. Cette fonction (switch à deux positions) précise si le signal passe d'abord par son atténuateur (fader) avant d'aller vers des effets ou s'il y va avant de passer par ce fader. En somme, jouons-nous sur la modification de volume du signal avant le traitement d'effets.
Les départs auxiliaires nous offrent donc deux choix:
celui de router ou pas.
Le signal vers un effet dûment connecté, et celui de doser le signal qui va être injecté.
Ajoutons à cela que nous pourrons aussi doser le retour général de l'effet.
Quelques mots sont alors nécessaires pour s'y retrouver: "DRY" pour signal direct (sans effet), "EFFECT" (le signal mélangé avec l'effet), "SEND" (pour départ, en envoi), "RETURN" (pour retour).
Une astuce consiste, en l'absence de sous-groupe en nombre suffisant, à détourner les départs auxiliaires pour s'en servir de gestion des retours de scènes ou de casques en studio, pouvant doser l'équilibre des instruments pour tel ou tel musicien.
Quand on parle de signal et de console, il faut toujours raisonner en acheminement de signal,
disons simplement qu'il y a des points d'entrée et des points de sortie et qu'un signal voyage au sein de la console tout en partant du principe qu'il doit en ressortir bonifié, et surtout pas avec une qualité moindre.
Le principal "Routing" consiste à acheminer le signal vers des sous-groupes appelés aussi (BUS).
Si nous reprenons l'exemple de notre batterie, on peut comprendre qu'il sera pratique de regrouper toutes les voies d'entrée (entre cinq et huit micros) vers un bus stéréo dont les faders seront en général judicieusement placés pas loin du fader master.
Un bon moyen donc de contrôler des groupes d'instruments ou simplement de voies.
Dans une console logicielle, les bus sont utilisés pour router virtuellement les signaux et créer des patches, car les bus sont à la fois source et déstination de signaux.
Les sous-groupes sont généralement stéréo mais on en trouve parfois mono (notamment sur des consoles de type retour).
Si nous regroupons ces deux outils dans le même secteur, ce n'est pas tant qu'ils soient liés mais surtout que nous aurons moins à en dire que pour les autres modules décrits plus haut.
Le fader, plusieurs fois évoqué, est sans doute le curseur qui pose le moins de problème pour l'utilisateur, qu'il soit motorisé ou pas ne change rien à l'affaire (hormis la mémorisation de sa course et de son calage).
Rappelons donc que le fader est un atténuateur de signal et qu'au maximum de sa course, il sera censé délivrer (pour les consoles modernes) un volume de 0 dB.
La plus grande utilité du fader est de pouvoir équilibrer les volumes des voies (aussi appelées à tort pistes sur les consoles logicielles) les unes entre les autres.
Le fader est donc primordial et la qualité de celui-ci (mécanique et électrique) ainsi que sa course (100mm, pas moins) auront aussi un impact sur la qualité du mixage.
On retrouvera un fader par voie (ou tranche), un fader simple ou double pour chaque sous groupe et un fader dit "MASTER" pour le volume général.
La balance ou (PAN), est l'équilibre d'un signal dans le spectre stéréophonique. Notez qu'il agira aussi si le signal de base est mono, simplement en le positionnant d'un côté ou d'un autre ou au centre de la stéréo finale d'écoute.
Les systèmes les plus perfectionnés nous offrent la possibilité de régler le signal dans un espace multi canal (5.1 en général).
On ne peut évoquer une console sans parler de la prise Casque, les sorties dites de monitoring (pour aller vers la paire d'enceintes), les sorties prévues pour acheminer les signaux vers un enregistreur quel qu'il soit.
Les inserts (qui permettent de raccorder directement un effet uniquement sur la tranche à laquelle on le raccorde), les prises d'entrées pour périphériques audio (phono,tape)
les entrées/sorties numériques (de plus en plus répandues) au format S/PDIF et mieux encore en AES/EBU et enfin, les plus récentes qui seront équipées d'USB 2.0 ou de FireWire et qui permettront d'attaquer directement l'ordinateur et le séquenceur Audio/Midi.
La console est un des outils les plus anciens du studio et de la scène, mais certainement un de ceux qui ont le plus évolué ces dernières années; et qui ne finit pas de nous surprendre.