A vec la batterie, la basse représente l’assise rythmique de la plupart des genres de musique populaire. Raison de plus pour la soigner, quand on est un ingénieur du son qui se respecte…
A la différence de la guitare, la basse électrique présente un signal en sortie qui ne nécessite pas forcément une égalisation. De ce fait, on l’enregistre souvent via une simple boîte de direct.
La plupart des amplis basse proposent une section d’égalisation complète ainsi que, dans certains cas, un étage de préamplification à lampe.
Mais en marge de ces détails, un ampli basse est avant tout un gros ampli de puissance capable de faire vibrer le gros cône du haut-parleur. Vous trouverez d’ailleurs souvent des amplis proposant deux enceintes : une équipée avec des HP de 10? et l’autre avec des HP de 12 ou 15?. Dans ce cas de figure, vous pouvez placer un micro pour reprendre chaque enceinte individuellement.
La guitare basse se prête souvent aussi au jeu de la bi-amplification : un circruit de crossover sépare le signal en 2 ou 3 bandes de fréquences qui sont ensuite envoyées chacune dans un ampli et un HP différent.
La séparation entre ces bandes de fréquences se paramètre d’ailleurs souvent au dos de l’ampli, avec les sorties idoines pour attaquer directement la console en récupérant les deux ou trois signaux en question.
Cela vous permet de compresser et d’égaliser séparément chaque bande et de les assigner à différentes pistes pour bénéficier de plus de souplesse et de solutions ensuite au moment du mix.
Notez que sur la plupart des amplis, la fréquence de séparation se situe autour de 100-150 Hz pour les HP de 10?, laissant les HP plus gros s’occuper de ce qu’il y a plus bas.
De notre côté nous enregistrons le plus souvent la basse via une DI, ce qui me permet d’avoir le bassiste dans la Control Room au moment de la prise. Précisons pour finir que la basse se prête très bien à la compression.
C’est même recommandé si l’on considère la grande énergie qui est dégagée au niveau des basses fréquences.